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Une femme qui accuse Donald Trump de viol le poursuit pour diffamation.

Donald Trump est poursuivi pour diffamation par une femme qui l'accuse de viol. Le président américain avait affirmé que l'éditorialiste avait inventé ses accusations.



Une éditorialiste renommée qui avait accusé publiquement en juin Donald Trump de l'avoir violée dans les années 90, a attaqué lundi en justice le président américain en diffamation, pour avoir affirmé qu'elle avait inventé ses accusations. Dans la plainte déposée devant un tribunal de l'Etat de New York, la journaliste et éditorialiste de «Elle», E. Jean Carroll, reprend les accusations qu'elle avait révélées pour la première fois en juin, dans des interviews et dans un livre, selon lesquelles Donald Trump l'avait violée dans une cabine d'essayage du grand magasin huppé new-yorkais Bergdorf, au milieu des années 90.


«J'intente cette action pour toutes les femmes qui ont été harcelées, agressées, réduites au silence, ou limogées ou ridiculisées pour avoir osé parler publiquement. Personne dans ce pays ne devrait être au-dessus de la loi», a tweeté lundi E. Jean Carroll sur Twitter. «Je n'ai jamais rencontré cette personne de ma vie», avait assuré en juin le président américain, même si une vieille photo le montrait avec l'éditorialiste et son mari. «Elle essaye de vendre un nouveau livre. Cela devrait vous faire comprendre quelles sont ses motivations», avait-il ajouté.

Des dommages intérêts d'un montant non précis

C'est pour ces démentis que l'éditorialiste, 75 ans, l'attaque pour diffamation en lui réclamant des dommages intérêts d'un montant non précisé. «Trump savait que ces déclarations étaient fausses (...) Après avoir menti sur le fait qu'il ait attaqué (E. Jean Carroll, ndlr), il a entouré ce mensonge d'une série d'autres mensonges pour s'efforcer d'expliquer pourquoi elle inventerait une accusation de viol. Pour cela il a insulté son intégrité, son honnêteté, sa dignité, tout cela dans les médias nationaux», souligne la plainte de 27 pages.
La plainte reprend point par point le récit de la journaliste, racontant comment elle était tombée par hasard sur Donald Trump dans le magasin de l'Upper East Side. Comment il lui avait d'abord demandé de l'aider à chercher un cadeau pour une femme, ce qu'elle aurait accepté, avant qu'il lui annonce qu'il s'agissait d'elle. Il l'a, selon la plainte, ensuite entraînée au rayon lingerie puis dans une cabine d'essayage, où il l'a embrassée de force avant de la violer.
Si E. Jean Carroll a attendu plus de 20 ans pour en parler - sinon à deux amies proches, qui ont depuis confirmé son récit - c'est parce qu'elle craignait qu'il l'attaque avec une armée d'avocats et «ruine sa vie et sa carrière». C'est l'avènement du mouvement #MeToo fin 2017 qui l'a fait changer d'avis, et la multiplication des témoignages de femmes indiquant avoir été harcelées ou agressées par Donald Trump, a-t-elle expliqué.

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